Après un an en hors-bord, Justin L’Espérance a rejoint la confrérie des pilotes de la Ligue de régates d’hydroplanes. Dans le S-910 Hope Racing, il vit un début de saison au-delà de ses rêves. 

Nos résultats sont meilleurs que ceux de nos attentes, a-t-il affirmé dans les puits à Brockville. On dépasse nos objectifs.»

Le jeune homme de 18 ans occupe le 8e rang au classement 2,5 litres dans l’ancien S-25 Canadian Tire de Vincent Laberge.

N’eût été d’un bris à la remorque, qui l’a empêché d’entreprendre sa carrière à Cambridge en mai, il aurait été en meilleure position.

Ses performances lui ont permis de se qualifier pour les deux finales suivantes. Il a cependant dû abdiquer à Brockville. «Le petit crochet que j’ai fait en qualification avant, ça a tapé fort, mais juste d’un bord, a-t-il expliqué. J’ai été un peu ébranlé et dans le bateau en finale, je me suis senti comme dans la lune et j’ai préféré arrêter le bateau.»

Une année précieuse

Depuis qu’il a 4 ans, Justin rêve de piloter un hydroplane. Il a manié un téléguidé avec les modeleurs marins d’abord.

Le pilote a ensuite raté son coup chez les Novices en raison de son âge. Le jeune homme a donc fait le saut en B-Stock, où il a pris le deuxième rang au championnat.

«Mon année outboard m’aide pour trouver la ligne et mes points de repère, a-t-il signalé. Mais sinon, c’est quand même différent en inboard. Il y a le cockpit fermé et toutes les jauges [gauges] à surveiller que ce soit pour l’accélérateur ou l’aileron. C’est un peu plus compliqué, je dirais.»

Un mentor

Pendant deux ans, Justin L’Espérance a suivi André Bergeron. Celui-ci fait partie des inscrits en classe Vintage avec le S-823 Gi Wizz.

«Il m’a bien épaulé, de noter Justin L’Espérance. Il m’a tout montré. C’est mon mentor.»

Un vétéran qui lui donne de précieux conseils. Juste à temps pour les courses à Valleyfield.

«Je ne me mets pas de stress, résume le pilote. Je vais là pour m’amuser. Mais je sais que j’ai un bateau pour compétitionner